Dosage de nicotine en cigarette électronique, par quoi commencer ?

Comment commencer avec le bon dosage de nicotine

La nicotine est une molécule que contient un e-liquide et qui garantit la sensation de détente lors du vapotage. Elle agit comme un antidépresseur, un anxiolytique dont le rôle est de procurer du plaisir au consommateur et de favoriser la stimulation intellectuelle. La différence d’absorption de la nicotine entre une ecig et une cigarette classique est relative à la vitesse de diffusion. La première prend plus d’une trentaine de minutes pour être diffusée alors que la seconde met cinq minutes.

Pourquoi on vape plus qu’on fume ?

Il y a de nombreux vapoteurs qui s’interrogent sur leur fréquence de vapotage, comparativement à celle de prise de tabac. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation et voici les principaux facteurs à connaître.

L’achat d’un nouvel accessoire

L’achat d’une cigarette électronique est comparé à l’acquisition d’un nouveau smartphone qui pousse à l’utiliser en permanence. Le consommateur s’est procuré un nouvel accessoire et il a constamment envie de l’essayer pour mieux le découvrir. Dès les débuts, il a l’impression de ne faire que vapoter et que cette habitude lui passera assez vite. Cela ne se produira pas parce qu’il devra utiliser l’e-cigarette, à chaque fois que l’envie lui prend, pour se sevrer de la cigarette classique.

La fréquence et le temps d’utilisation

La plupart des vapoteurs utilisent leur cigarette électronique à une fréquence élevée que celle d’une prise d’une clope. Toutefois, il faut préciser que la durée de vapotage n’est pas aussi longue que celle nécessaire pour fumer cette dernière. Généralement, il faut environ cinq minutes pour finir une clope alors le vapotage ne nécessite que quelques bouffées de vapeurs. En d’autres termes, le consommateur prend souvent son accessoire, mais il ne passe pas assez de temps pour l’utiliser.

Se libérer de la dépendance

Pour rappel, le temps de diffusion de la nicotine dans le corps est plus lent avec une cigarette électronique qu’avec une cigarette classique. En effet, il ne faut que cinq minutes pour commencer par ressentir les effets avec une clope traditionnelle. Alors que pour une e-cigarette, la durée de diffusion est estimée à 35 minutes pour une même quantité de nicotine. Par ailleurs, le taux de cette molécule contenu dans une vapoteuse est moins important que celui contenu dans une cigarette classique.

Ce détail explique entre autres la différence de temps au niveau des deux modèles. Il n’y a aucun doute à avoir sur l’efficacité des eCigs dans le cadre du sevrage tabagique. En réalité, il existe une multitude de revues scientifiques qui attestent cela, à l’instar de l’étude nommée ECSMOKE. Elle est lancée par l’AP-HP (en avril 2020), elle est destinée aux fumeurs en cours dans onze hôpitaux et un dispensaire de France. De plus, pour ceux qui ont des doutes, le New England Journal of Medicine a publié un rapport en février 2019.

Cette étude démontre que les eCigs sont plus efficaces que les substituts nicotiniques et un guide complet est disponible sur le sujet. Dans le même temps, il serait judicieux de mettre en évidence les dangers que représente le tabac. Dès qu’une clope est allumée, il y a le pyrène, le cadmium, l’arsenic, le dibenzacridine et d’autres poisons qui rentrent aussi en combustion. Du côté des vapoteurs, il n’y a que le mélange de propylène glycol et de glycérine végétale comme produits absorbés. Dès lors, la vapeur de glycérine végétale apparaît comme moins dangereuse pour les poumons et la santé que la fumée de cigarette.

Le surdosage

Le surdosage peut également expliquer le fait qu’un consommateur vape plus qu’il ne fumait auparavant. Toutefois, il n’y a aucun risque qu’une personne ne vapote trop, car son corps lui enverra des signaux s’il assimile assez de nicotine. Ceux-ci se manifestent par des nausées, des étourdissements et des maux de tête qui sont les symptômes d’avertissement les plus courants. Dès qu’ils apparaissent, il suffit de déposer le kit pendant un petit moment afin de se retrouver.

Comment déterminer le taux de nicotine adéquat et quelle est l’importance du choix ?

Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour déterminer le taux de nicotine dont vous avez besoin selon le nombre de clopes fumés. D’ailleurs, il est important de connaître le pourcentage adéquat afin d’être à l’abri des déconvenues d’un surdosage. Il existe une méthode simple que le vapoteur peut utiliser pour avoir une idée sur les facteurs de choix de son taux de nicotine.

À cet effet, il est nécessaire de connaître sa consommation quotidienne de cigarettes, selon qu’il s’agisse d’un gros ou d’un petit fumeur. Un gros consommateur (prend plus de 20 clopes par jour) doit débuter avec un dosage entre 16 et 18 mg par ml de nicotine. Une personne qui fume entre 10 et 20 cigarettes au quotidien peut choisir 11 ou 1 mg. Quant au petit fumeur (maximum 10 clopes par jour), il a besoin d’un dosage de 6 mg. Si la consommation journalière est inférieure à cinq, alors un taux de nicotine de 3 mg est préconisé.

Il faut rappeler que le pourcentage maximum de cette molécule dans une fiole est de 20 mg/ml. Si le vapoteur hésite entre deux dosages, l’idéal serait d’opter pour le plus élevé. Il est avantageux de commencer avec un plus haut pourcentage et de baisser progressivement. Dans le cas contraire, débuter petitement peut finalement conduire à une lutte acharnée contre la sensation de manque. La nicotine contenue dans un e-liquide permet de combattre l’envie de fumer, elle est donc indispensable pour le sevrage tabagique.

Le surdosage de nicotine

Il est bien possible de faire une overdose de nicotine, en l’occurrence lorsque le dosage est trop pour l’organisme.

Les symptômes du surdosage de nicotine

En cas de pourcentage surélevé, des signaux vont apparaître et laisser place aux effets indésirables parfois intenses. Ces derniers se traduisent par des palpitations et des céphalées, comme les symptômes dus à une surdose de caféine. Pour arrêter ces effets indésirables, il suffit de réduire la consommation et d’identifier son besoin de nicotine. Cette dernière n’est pas dangereuse aux doses absorbées par un vapoteur ou un fumeur, mais elle joue plutôt un rôle clé dans le sevrage. En outre, le surdosage arrive généralement en début de sevrage avec la vape lorsque la personne débute et apprend à vapoter.

La cause de la maladie

Il faut d’emblée souligner que la nicotine n’est pas responsable de la maladie, mais qu’elle a souvent été diabolisée. Cette molécule, mal connue du grand public, est généralement désignée comme l’auteure des sensations d’inconfort après une séance de vape. La nicotine est certes responsable de la dépendance, mais elle constitue également une porte de sortie contre le tabagisme.

Elle ne se trouve pas uniquement dans la plante de tabac, car elle est présente aussi dans certains légumes. Pour rappel, la nicotine se trouve en quantité infime dans la pomme de terre, la tomate ou encore l’aubergine. L’ingrédient le plus dangereux dans le tabac demeure le monoxyde de carbone ainsi que les métaux lourds, l’ammoniac, les cétones et les hydrocarbures.

La dose létale de nicotine

Pendant plusieurs années, la dose létale de la nicotine était estimée à 0,08 mg/kg pour une personne adulte. Cependant, il y a des recherches qui ont prouvé que ce chiffre est bien en dessous de la valeur normale. L’étude du toxicologue Bernd Mayer démontre que la dose létale de nicotine se situe au moins entre 500 mg et 1 000 mg de nicotine. Autrement dit, il faudrait absorber trois à six fioles de booster d’e-liquide (dosé à 20 mg/ml) sans vomir pour que la dose soit létale.

Il est donc impossible d’atteindre cette limite en vapotant, car la personne va vite ressentir les effets indésirables évoqués plus haut. De plus, les e-liquides nicotinés sont strictement encadrés et cette limitation est imposée par mesure de sécurité pour les consommateurs. La dose létale concerne bien évidemment les adultes et certains flacons sont équipés de bouchons pour empêcher les enfants d’accéder au contenu.

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